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D’où viennent les fruits et légumes du MIAM ?

  • Yassa aux légumes, patates douces, blettes, aubergines grillées, oignons citronnés
  • Soupe chorba, œuf poché et croûtons aillés.
  • Gratin dauphinois de patate douce et topinambour, carottes fumées « salmon » et butternuts rôtis au miel… 

C’est beau à voir, doux à entendre, délicieux à manger !!

C’est au Miam dans notre cantine solidaire que tous les jours, Camille, Léa Romain, Félix et Rémi avec l’aide de nombreux bénévoles nous font découvrir d’autres saveurs, d’autres façons de mettre en valeur les légumes et les fruits .

Mais d’où viennent les légumes et les fruits du Miam ?

Une des valeurs du Miam est la lutte contre le gaspillage alimentaire. À ce titre, le MIAM a 3 partenaires privilégiés pour la récupération de légumes et de fruits :

  • Le chantier d’insertion de l’école de la terre
  • Les magasins Biocoop de Cabestany
  • Les enseignes Pronatura

Nous avons voulu les mettre à l’honneur, car ils sont un des maillons essentiels de cette belle chaîne de solidarité qu’est le MIAM.

L’école de la Terre :

L’ACI (Atelier Chantier d’Insertion) École de la Terre est une exploitation agricole en Maraîchage BIO (Certification ECOCERT). Elle propose un parcours d’insertion socioprofessionnelle aux personnes éloignées de l’emploi et assure ainsi un encadrement technique et un accompagnement socioprofessionnel adaptés à la situation de la personne. C’est une des nombreuses activités de l’association Joseph SAUVY.

Chaque semaine l’école de la terre nous livre gratuitement de magnifiques cagettes de légumes : salade, radis, navets, butternut, blettes, oignons tendres, chou kale, épinards…..

Rendez-vous est pris avec John un des deux encadrants pour une visite du chantier, suivi d’un entretien avec Noémie, responsable de la structure.

Nous avons visité le terrain de Bompas, un des 3 sites de l’école de la terre avec l’exploitation agricole en maraîchage de Sainte-Marie et les vergers de Villelongue de la Salanque.

John nous explique que cette parcelle a été acquise récemment, en 2021, sur la base d’un terrain vierge. Il y a maintenant 2 hectares de serres et de terres cultivées. Ils ont bénéficié d’une aide extérieure pour préparer les terres à l’accueil des cultures.

Les terres sont cultivées en bio sans traitements ; Ils pratiquent la rotation des cultures sur les terres pour éviter l’épuisement et le compactage des sols et sont toujours astreint aux restrictions d’arrosage, ce qui ne les inquiètent pas outre mesure :« si les légumes ne sont pas trop arrosés, ils ont plus de goût »

Ils sont deux encadrants John et Jérôme pour 20 salariés en insertion, car il ne faut pas oublier que l’objectif premier de l’école de la terre n’est pas la production de légumes et fruits, mais bien la réinsertion sociale et professionnelle des ouvriers.

Ils viennent d’horizon très différents, des hommes et des femmes âgés de18 à 60 ans. Cette disparité n’est pas forcément évidente à gérer. La gestion du groupe est une préoccupation essentielle pour les encadrants.

Les salariés doivent définir un projet sur 2 ans maximum avec l’aide d’une CIP conseillère d’insertion professionnelle et d’une assistante sociale qui les aident à affiner, et poursuivre leur projet. Leur projet n’est pas obligatoirement lié au maraîchage ; il s’agit pour eux de se retrouver en situation de travail et de recréer du lien social.

Les salariés sont en CDDI, ils travaillent 26 heures par semaine.

Suivant les profils, l’objectif est l’obtention d’un CDI ou la création comme nous la confié une salariée de son propre espace de maraîchage…

Les tâches sont multiples

  • Créer, puis rempoter des semis.
  • Planter les légumes.
  • Les entretenir, pour assurer une bonne pousse.
  • Utiliser de l’engrais, de l’eau
  • Récolter, conditionner
  • Livrer le fruit de leur travail.

Le financement de l’association provient essentiellement de subventions publiques, via la direction du travail et le département. Elles financent les salaires des ouvriers, mais les frais fixes de l’exploitation agricole doivent être couverts par la vente de la production, avec :

  • des paniers légumes pour des particuliers
  • des livraisons à des professionnels comme ESF ( épicerie sociale et solidaire), chantier de réinsertion de St Charles, Biocoop,

La seule association bénéficiant des excédents de production est le MIAM

L’ACI n’a pas le droit de vendre sur les marchés. Puisqu’ils sont subventionnés, ce serait considéré comme de la concurrence déloyale.

Nous avons émis avec Noémie la possibilité d’instaurer la livraison de paniers légumes et fruits bios chaque semaine pour les adhérents du MIAM (dépôt au MIAM).

L’école de la terre est un très beau projet, très porteur pour la réinsertion socioprofessionnelle. Elle permet le contact avec la nature, un travail manuel avec des résultats concrets.

Bravo à toute l’équipe et encore merci pour vos légumes !

La Biocoop de Cabestany :

Il s’agit d’un magasin proposant un large choix de produits alimentaires biologiques.

Ce magasin donne au Miam ces invendus deux fois par semaine. Il s’agit de légumes non vendus sur les deux ou trois derniers jours. Ils essaient de mettre un minimum de légumes verts, car ce sont les plus fragiles à conserver dans le temps. Le Miam Collectif est la seule association bénéficiant du mécénat de la Biocoop de Cabestany (convention signé il y a deux ans). Un grand merci à eux.elles pour cette belle sélection chaque semaine !

Pronatura

Il s’agit d’un grossiste spécialiste dans la vente des fruits et des légumes biologiques. Il est le premier réseau de maraîchers et arboriculteurs bio de France.

Cette entreprise ne vends pas aux particuliers mais uniquement aux entreprises (numéro Siret nécessaire pour être client) .

Ce qu’ils donnent au Miam est appelé les « fins de lot ». Ce qui corresponds aux denrées ne respectant pas les critères de sélections, notamment des grandes surfaces. Considérés comme moches ou abîmés, mais si bons. Mais également les fruits et légumes dont l’emballage a reçu un choc. Ou bien encore ceux qui ne tiendront pas un deuxième acheminement (par exemple une expédition pour l’Allemagne qui nécessitent deux ou trois jours de plus).

Face à ces denrées Pronatura a deux choix, soit de les revendre à un prix minimum à un soldeur, soit les offrir à une des associations avec qui ils sont en relation (Deux sur Perpignan, et une sur Port Leucate). Dans le cas d’une grosse quantité de ces fruits et légumes en fin de lot, ils peuvent décider également de les donner directement à la Banque Alimentaire et à A.N.D.E.S. (épiceries sociales et solidaires).

Legros Bio-Alternea

Notre dernier partenariat en date, Legros Bio-Alternea est un grossiste de fruits et légumes qui a accepté récemment de nous fournir ses légumes chaque semaine. Un grand merci à eux, nous espérons que ce partenariat durera dans le temps !


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